Histoire
Il est originaire du Proche-Harad de la région Nord pour faire simple. Contrairement à toutes ces histoires atypiques Firuz, n’a pas eu une enfance difficile ou malheureuse. Il est issue d’une famille moyenne son père et sa mère étaient éleveur de dromadaires. De plus il est l'enfant unique de la famille il a donc été davantage protégé et aimé par ses parents. Cependant une chose durant son enfance et son adolescence l’a particulièrement marqué. Le fait que ses parents et le peuple travaillaient dur pour au final reverser la quasi totalité au Sultan sous forme d’impôt ou de don qui ne prend sens que si il ait consenti par le donateur chose qui n’était pas le cas à l’époque de l’ancien Sultanat. Firuz a donc vécu une vie relativement heureuse entouré de ses parents et de ses dromadaires jusqu’à l’âge de ses 16 ans ou il était temps pour lui de construire sa vie car il refusait de devenir comme ses parents il voulait travailler pour lui et gagner sa vie honorablement en donnant le minimum au sultanat. Il décida grâce à un pécule que ses parents lui avait dédié d’intégrer la prestigieuse formation pour devenir « Hasharins » ce sont des assassins reconnus ils sont aussi redoutable dans le domaine de l’espionnage et de l’infiltration. Cependant au sein de cette école il y avait beaucoup d’appelé mais très peu d’élu, pendant deux longues années il apprit de façon méthodique et rigoureuse l’art « d’agir sans être vu » ou encore celui de « ne pas agir en étant vu ». Il maitrisait la dague et le cimeterre comme personne il était capable de tuer un ennemi en un coup de lame très rapide il connaissait les point vitaux à la perfection. Le corps humain est un territoire dans lequel Firuz. connaissait tous les chemins. De plus ses divers apprentissages d’utilisation du poison lui ont permis de savoir utiliser les différents venins pour tuer ,torturer ou manipuler. Vous vous en doutez il était aussi capable de confectionner des remèdes et des contre-poisons remarquable.
A la fin de sa formation Firuz était donc devenu une arme que les grands de ce monde aurait payé une fortune pour l’acquérir. Cependant son passé lui a appris à ne pas faire confiance à ce genre de personne la seule chose à laquelle il faisait confiance c’était l’argent. Il devint donc un Mercenaire Hasharins travaillant à la solde du plus offrant. Ce genre de personne était redouté et craint au sein du Harad car on ne savait pas qui ils étaient et ce qu’ils étaient capable de faire au même titre que les rôdeurs au sein du pays de Bree. Cependant ce n’était pas le cas de Firuz car il avait une faculté rare pour un assassin. Il était capable de parler et de convaincre n’importe qu’elle personne son caractère joyeux et souriant lui permettait d’être aimé de toutes les personnes qu’il côtoyé et par la même occasion de ne pas dévoiler sa véritable identité d’assassin. Il était connu au sein de la capitale comme le « loup blanc »il était choyé et aimé du peuple. Sa principale activité quand il n’était pas sur un contrat était de boire, rire et déambulé dans les rues et les tavernes de la ville au côté des hommes et des femmes méprisés par l’ancien sultanat. Les gardes connaissaient à la perfection Firuz, ils le surveillait sans cesse mais il n’avait rien n’a ce reprocher car personne mis à part ses confrères Hasharins ne connaissait son réel métier. Les années passèrent et notre assassin, enchainait les contrats réussis il vivait dans une belle villa aux abords de la ville, il ne manquait pas d’eau ni de nourriture, il aimait partagé sa modeste richesse avec sa famille et les gens dans le besoin. Cependant les services de renseignement du Sultanat avait des doutes, comment pouvait il se payer une telle villa sans travailler ? Il y avait quelque chose de louche que le Sultan avait remarqué.
Durant l’année de ses 26 ans, Firuz reçu un contrat qui allait changer sa vie :
« Contrat de mis à mort
cible : Nabab Ilderim « Protecteur de Zimrenzil »
récompense : 6000 pièces d’or
rendez vous : Oasis de Annan
heure : 3° jours au couché du soleil »
Firuz était dubitatif sur ce contrat il n’acceptait jamais des contrats d’assassinat qui touchait directement ou indirectement le sultan .
Cependant l’offre était alléchante et le protecteur était un homme d’une grande importance en terme de conseil et de mis en place opérationnelle, le tuer serait un réel affaiblissement du Sultanat et pourrait avoir des répercutions énormes sur la prise de conscience d’une possible révolution pour et par le peuple. Il avait 3 jours pour accepter ou refuser ce contrat, la nuit le jour le matin il ne pensait qu’à ça et il était temps pour lui de prendre une décision. Le matin du jour du rendez vous en se réveillant, l’assassin avait fait son choix il n’allait pas accepter le contrat sa vie était trop belle pour risquer de la gâcher par l’intermédiaire de ce contrat. Pour ce changer les idées, il décida de se rendre en ville et là il vit un attroupement autour de la place du marché. Le sergent du Sultan prenait la parole à ses pieds une mère et son fils enchainaient :
« Peuple du Harad ces truands ont volé un sac de dattes lors du convoi qui s’apprêtait à livrer les cuisines de votre Sultan, ils ont offensé notre bienfaisance en volant son pain à sa bouche, soyez témoin mes frères du gourou de la justice »
Ce Sergent était une vraie pourriture, il parlait au nom du peuple mais de quel droit, ces pauvres personnes comparées comme des truands, ressemblait davantage à des mendiants. Les cuisines du Sultan était pleine de met délicat, un sac de datte aurait permit à cette famille de survivre un certain temps mais ils allaient être puni de coup de fouet sur la place publique. Ces mises en scène étaient courante durant le règne de ce sultan. Mais aujourd’hui c’était différent la violence de la dictature du Sultan avait augmenté d’un cran car deux soldats s’avancèrent derrière nos deux mis en cause et leurs tranchèrent la gorge. L’auditoire était subjugué il n’y avait plus un bruit dans les rues de la capitale même les chats habitués à brailler matin et soir c’était tu. Quand le temps de prise de conscience fut terminé ont senti au sein du peuple une colère sans nom, Firuz l’avait bien ressenti certains hommes vaillants sautèrent à la gorge du sergent et des gardes, peu de temps après une garnison de soldats sortirent du palais en plantant tranchant les habitants de la cité qui se trouvaient sur leur chemin. Il était subjugué par la scène il n’en revenait pas comment l’humain pouvait devenir aussi vil et cruel. Il tourna les talons à cette scène de terreur et sortit de la cité pour se rendre chez lui. Sans un mot il apprêta ses affaires il prit son gilet et son pantalon de cuir noir agrippa sa cape violette foncée qui dissimulait deux dagues et un cimeterre d’acier noir. Dernière touche il mit le bandeau des Hasharins pour dissimuler son visage. Il était habillé comme pour un contrat il avait décidé d’accepter la proposition de mise à mort du protecteur.
Quand le soleil était au plus bas, Firuz se mit en route, il arriva sans encombre à l’oasis, un homme encapuchonné l’attendait. L’assassin garda ses distances, une dizaine de mètres et lui posa la fameuse question des assassins :
« Qui êtes vous pour demander à la mort d’emmener une âme ? »
La personne enleva sa capuche, il était d’un certain âge de couleur noire avec une légère barbe grise sa tête était familière à Firuz. , il s’avança vers notre assassin et le regarda dans les yeux, il avait compris cette personne n’était nul autre que l’objet de son contrat, le général répondit d’une voix glaçante :
« La mort elle même »
L’assassin regarda autour de lui et ne vit personne mis à part un faucon qui tournoyait au dessus de sa tête, cependant quelques secondes plus tard il ressentit le sol tremblait sous ses pieds, il n’avait pas le temps de s’engager dans un combat au corps à corps avec le protecteur il décida alors de s’enfuir en courant dans le désert brulant du Harad car quelque chose le traquait et cette chose avait l’air d’être massive. Le sol tremblait de plus en plus, des cliquetis se faisaient entendre dans son dos, Firuz décida de se retourner et vit des cavaliers Haradrims à ses trousses, ces soldats sont peu au sein du Harad mais ils sont endurant et redoutable dans la traque. Il allait sans aucun doute être rattrapé par ces chevaux, alors il s’arrêta net sorti son cimeterre et fit fasse aux cinq cavaliers. Il esquiva la charge du premier cavalier et asséna un coup de lame dans les pattes du deuxième destriers, cependant la charge était trop rapide et le rapport de force inégal, le troisième cavaliers asséna un coup de masse sur la tête de Firuz à partir de là le néant pris place dans son esprit.
Le jour ou notre assassin se réveilla était inconnu, il ouvrit les yeux privés de ses habits et de ses armes dans une jaule qui sentait le sang et le pain rassis, des cris se faisaient entendre provenant de l’autre côté du couloir surement la salle de torture. Firuz reprit petit à petit ses esprits et remarque la présence de l’objet de son contrat assis sur une chaise avec dans ses mains un plat de semoule et de viande d’agneau plutôt appétissant, il le déposa alors dans la cellule par l’intermédiaire d’une trappe et regarda notre assassin avec un sourire rassurant, Firuz dubitatif sur cet élan de générosité prit la parole :
« Vous pensez sincèrement que je vais gouter à cet agneau pour finir sur le dos avec de l’écume dans la bouche ? Je ne suis pas un idiot « protecteur » » Son interlocuteur prit la parole d’une façon joviale
« En l’occurence vous serez idiot de ne pas y gouter, la cuisinière a un talent certain dans la cuisson de l’agneau » Firuz sentit le plat et posa une question à son interlocuteur :
« Sauce sucrée ? »
Le protecteur hocha la tête et Firuz commença a engloutir son plat, pendant ce temps là le protecteur le regardait manger, à la fin de son repas, Firuz reprit la parole :
« Dite moi protecteur tout ça était magnifiquement calculé n’est ce pas ? Le contrat, l’émeute urbaine, le faucon qui prévient les cavaliers de ma présence. Pourquoi choisir une méthode si complexe au lieu de me trancher la gorge dans mon sommeil ? »« Vous êtes quelqu’un d’atypique cher monsieur et vous détenez quelque chose que je convoite. »
Il s’arrêta de parler un instant et reprit avec une voix moins audible propre au chuchotement :
" J’ai servi de nombreux seigneurs et sultans durant ma vie mais la cruauté de celui ci n’est plus possible. La seule façon de le faire tomber est une révolution populaire. Vous n’y verrez donc aucun inconvénient que je me serve de votre mise à mort comme élément déclencheur ? »
Firuz détenait l’amour du peuple, le mettre à mort déclencherait au sein du peuple une révolte qui pourrait être violente pour le Sultan, le protecteur avait parfaitement calculé son coup, sa visite pour une semaine dans la capitale n’était pas anodine c’était pour mettre en place ce plan. Firuz laissa apparaitre un sourire et reprit la parole avant de se coucher dans ce qui lui servait de paillasse :
« Vous direz à la cuisinière que la semoule manquait de raisins secs »
La nuit et une demi journée passèrent, un garde dans la matinée était venu lui annoncer sa mise à mort demain après le repas du Sultan. Ce que souhaitait Firuz tout comme le protecteur était en marche une révolution qui allait être meurtrière pour le sultanat. Notre assassin en profita pour faire un point sur sa vie il a été aimé, il a été riche et il allait mourir comme un martyre. Firuz de nature optimiste conclut qu’il avait mené une belle vie et que la mort n’était pas une fin en soi car elle allait permettre de construire un nouvel Harad. Le jour de sa mort, Firuz attendit la venu du garde mais les heures passèrent et personne n’était venu de plus le silence inhabituel qui régnait dans les jaules et les couloirs étaient inquiétant. Le lendemain des gardes lui amenèrent son repas, Firuz avait beau poser des questions les soldats ne répondaient pas ils avaient un visage surprit comme si leur regard avait croisé celui d’un Dieu.
Une semaine puis deux passèrent sans aucune nouvelle de l’extérieur, Firuz était plutôt bien loti pour un prisonnier 3 repas par jour et la cuisinière avait rajouté des raisins secs dans la semoule, que demande le peuple !
Cependant au premier jour de la troisième semaines, Firuz se réveilla et vit le protecteur assis sur une chaise avec une clé dans la main. Cette scène semblait familière à Firuz il rigola et reprit :
« Vous féliciterez la cuisinière de ma part elle c’est améliorée durant ses trois semaines, je ne sais pas si le fait de m’avoir comme hôte l’a encensé mais c’est surprenant croyais moi »
Le protecteur rigola puis ouvra la grille de la cellule
« Harashim êtes vous prêt à porter allégeance à un Dieu Roi ? «
Firuz au cours de la discussion comprit alors pourquoi il n’avait pas été mis à mort le jour de sa sentence un jeune esclave avait assassiné le sultan et ses apôtres, on racontait même qu’au moment ou il c’était assis sur son trône les rayons du soleil avait traversé la salle royale pour caresser son visage.Le protecteur avait proposé au Dieu Roi Xerxès les services de Firuz en tant que "Messager et porte parole du Roi ». Notre assassin accepta de rencontrer le Dieu-Roi pour la cérémonie d’allégeance. Les esclaves le lavèrent dans un bain chaud au lait de chamelle et lui rendit ses habits d’Harashim ainsi que ses armes. Firuz était surprit de se rendre armé au devant d’un roi mais il n’était plus au service du plus offrant mais bel et bien de ce nouveau Sultan. Le port d’arme était donc une forme de démonstration d’allégeance.
A la fin de la toilette le protecteur alla chercher Firuz, ils traversèrent le palais qui était somptueux l’or gravé dans les murs n’avaient pas d’égal dans le monde mis à part les cavernes naines peut être. Les deux hommes s’arrêtèrent devant une porte immense ornée de deux serpents de rubis, elle s’ouvra comme par magie et un garde cria de façon claire précise et mélodieuse :
« Pour Information au Dieu-Roi, Nabab Ilderim Protecteur de Zimrenzil accompagné de Firuz dit l’illusionniste se permettent de vous rencontrer votre sainteté »
A ce moment précis Firuz vit une scène qui sera graver à tout jamais dans sa mémoire, assis là devant lui un ancien esclave sur la salle du trône il bénéficiait d’un aura et d’un charisme sans commun. Notre assassin n’était pas très croyant mais en voyant ce jeune roi il était certain qu’il était une incarnation divine. Sans même le connaitre Firuz voyait en lui un renouveau un Dieu qu’il pouvait suivre tout en respectant ses valeurs. De plus sans le vouloir le Dieu Roi Xerxes lui avait sauvé la vie, Feruz décida alors d’être loyal envers lui et de le soutenir et le représenter quoi qu’il arrive. Le protecteur prit alors la parole :
« Prouve ton allégeance au Dieu Roi ! »
Firuz était prit de cours il n’avait jamais fait de telle chose de plus étant le futur messager et porte parole du Dieu Roi sa prise d’allégeance ce devait d’être originale sans offusquer sa sainteté.
Il sortit alors sa dague et se coupa l’intérieur de la main, il s’agenouilla et prit la parole avec un air solennel :
« Le sang de Firuz est propriété de sa sainteté »
L’acte de l’assassin avait crée un moment de panique dans l’assemblée à l’instar d’une personne le Dieu-Roi Xerxès qui resta assis sur son trône sans aucune émotion.
A partir de ce moment l’histoire de Firuz messager et porte parole du Dieu roi Xerxès pouvait commencer./p>