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Menethil, le seul, l'unique
Menethil
▌FT. : Seigneur
▌INSCRIT LE : 12/05/2016
▌VOTRE AGE : 25
▌GROUPE : Dunedain d'Arnor

Carnet personnel
PO: 0 PO
Localisation:
Troupes armées:
Menethil
Menethil
ft. nom de l'acteur / actrice

Âge : 88 ans
Peuple : Dunedain du Nord
Rang : Soldat ou capitaine (?)
Etat civil : Veuf
Caractère

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Physique

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Histoire

"Allons, dépêchez vous, nous ne devons pas traîner !"

 Emportant des bagages des plus succins, l'homme ouvrit une porte, qui donnait sur la rue. Sortant, il regarda de part et d'autre de la rue, et ne voyant personne il retourna à l'intérieur pour chercher les personnes qui devaient l'accompagner. Si la lumière du jour ne devait pas se faire voir avant quelques heures tout au plus, celle de la lune permettait au groupe d'avancer rapidement et assurément, en rasant les murs et en épiant le moindre mouvement qui pouvait être un simple animal, mais plus certainement un groupe de la garde patrouillant à travers différents quartiers de la ville. L'un d'entre eux se fit apercevoir bientôt, alors que l'homme aux aguets, faisait signe aux autres de se faufiler dans les ruelles perpendiculaire à l'avenue qu'ils suivaient depuis bientôt trois quarts d'heure.

 Après cette rencontre fortuite et s'être assurer que les hommes d'armes ne se doutaient de rien, ils reprirent leur route qui devait rapidement les mener jusqu'au mur d'enceinte encerclant la cité, à la partie ouest la plus au nord, avant les flancs de collines et montagnes qui garantissaient l'inviolabilité des lieux par le nord. Arrivé à ce niveau, l'homme observa longuement les pierres de la muraille, de bas en haut, et ce à plusieurs reprises. Enfin, il posa à terre le sac qu'il avait emporté puis l'ouvrit. A l'intérieur se trouvait un nombre important de tiges de fer ovales, dont l'un des bouts s'apparentait à celui d'un pieu. Regardant nouveau le mur, il commença à fixer ces tiges dans les interstices des blocs et ainsi former une échelle montant jusqu'à la tour marquant la fin de ce mur imposant de plusieurs mètres de haut.

Une fois arrivé tout en haut, il s'assura qu'un garde ne se trouverait là avant un certain temps, puis fit signe aux autres de monter un par un, comme il l'avait expliquer avant leur départ. Ce furent les hommes qui grimpèrent d'abord, plus rapides et plus forts. Vint enfin le tour des quelques enfants qui l'espace d'un instant ne pouvaient plus compter sur leurs parents mais seulement sur eux-même et leurs capacités physiques, pour enfin finir par les épouses, aimantes et fortes de cet amour qui leur permettait de tout accomplir pour leurs familles. Pendant que tous montaient, leur guide s'enfonça dans la tour, descendant toujours sur le qui-vive pour enfin s'arrête sur une marche plus large que les autres, à mi-hauteur de la tour. Dégageant une tapisserie servant à limiter le froid et les bruits à l'intérieur, il mit au jour une porte d'un mètre cinquante de haut créant un très léger renfoncement dans le mur. Enfin, il sortit une clef pour l'introduire dans la serrure et ouvrir le passage qui menait descendait dans la montagne.

Tous y allèrent, torches en mains, pour ressortir quelques lieues au nord-ouest et se diriger vers les terres des elfes. Mais au lieu de les guider comme il l'avait fait jusque-là, l'homme remonta l'escalier pour s'assurer que tous étaient déjà sur la muraille. Une fois en haut, il constata que tout le groupe était monter, mais pour autant il n'était pas rassurer. En effet, il commençait à regarder la voie qu'il avait emprunter plus tôt, espérant bientôt apercevoir la raison de son soucie qui se faisait croissant. Mais au loin, il ne voyait que des torches, nombreuses, s'approchant, menaçantes. Mais au fur et à mesure qu'elles se rapprochaient, trois silhouettes se détachaient, se mouvant plus rapidement.

 La flamme de l'espoir emplissait l’œil humide de l'homme qui faisait de grands signes aux fuyards, au risque de se faire voir par les poursuivants. Mais cependant, ces derniers avaient anticiper le chemin que poursuivraient leurs cibles et certains d'entre eux se trouvaient déjà sur les remparts. Ces gardes, fiers défenseurs de la cité, s'approchèrent armes en mains car il savaient qui se trouvait en face d'eux.

"Allons, rend-toi et rien ne leur sera fait. Nous ne pouvons nous permettre de te laisser partir, mais eux ne représentent pas une menace."

 Écoutant ce sergent un peu bourru et bien sûr de lui, il regarda par dessus le créneau, s'apercevant de la situation précaire des personnes qu'il attendait. Ce fut le moment de la fin du bon déroulement des événements. La femme, en bas, regarda à son tour vers le haut, sans mots, sans larmes mais avec dans le regard une profonde tristesse, mêlée à un calme qui empêchait l’épanchement de ses sentiments. Lâchant, les deux enfants qui l'accompagnaient, elle arracha deux des pieux métalliques enfoncés dans la roche et se lança à corps perdu sur ces soldats pourtant bien plus nombreux et bien mieux équipés. Au même moment, l'homme penché jusqu'alors qui venait d'assister à la scène tout aussi silencieusement qu'elle ne fut en bas, saisit à son tour un pieux et le lança sur ce sergent sans hésitation. Cela fut suivi de plusieurs couteaux laissant à terre, blessés les quelques gardes qui entouraient ce sergent qui ne serait plus jamais sûr de rien.

 Il n'y avait pas de temps pour hésiter, et après avoir mis hors d'état de nuire ses possibles poursuivants, il se dirigea vers la tour pour emprunter l'escalier et le passage dérobé pour quitter les lieux. Sans perdre trop de temps, si précieux à cet instant, il parvint a fermer cette porte à double tours après l'avoir passé, tout en laissant en place la tapisserie qui la rendait invisible à ceux qui ne pouvaient soupçonner l'existence d'un tel passage. Les gardes pensant encercler leurs cibles, tenant les deux seule sortie possibles, se retrouvèrent nez à nez, d'ans l’incompréhension la plus totale. Et au moment où il parvinrent enfin à trouver le passage, ceux qui l'avaient emprunter plus tôt se trouvaient déjà bien loin, enfoncés sous la roche, à quelques centaines de mètres de la sortie. Pour cette raison, la poursuite ne fut pas ordonné, car Fornost Erain ne pouvait se permettre d'affaiblir ses défenses contre une attaque d'Angmar et de son traître d'allié, le Rhudaur.

 Lorsque l'homme sortit, en dernier, il se retrouva avec ceux qu'il avait aider à sauver. Mais il ne s'agissait que du début du voyage car la route était encore longue jusqu'au Forlindon et le port de Forlond. De cette trentaine de dunedain, un s'avança vers celui qui leur avait permis de quitter la cité. Il s'agissait probablement d'un artisan, travaillant le bois selon l'odeur prononcée de sciure qui se dégageait de ses vêtements.

"-Vous nous avez fait sortir, et pour cela nous ne vous remercierons jamais assez. Mais maintenant, vous comptez sérieusement nous défendre seul jusqu'au Lindon ? Ces terres regorgent de patrouilles  d'angmarim et d'orques !"

"-Effectivement, c'est pour cela que nous devons nous dépêcher et ne pas perdre de temps en jérémiades."

"-Capitaine !"

"-Quoi ?! Vous avez peur, comme nous tous, mais si ma mémoire est bonne c'est parce que vous craigniez ces hordes sauvages qui vous vouliez fuir, non ? Vous aviez peur que la cité tombe ! Vous voulez protéger votre famille, ici présente, et c'est pour ça que vous n'êtes pas rester à Foronst, car bientôt il ne s'agira que d'un énorme cercueil de pierre !"

 En prononçant ses mots, il repensa aux personnes qu'il n'avait pas pu sortir, sa famille, resté en arrière pour ralentir les soldats. C'est lui qui l'avait décidé, c'est lui qui devait maintenant porter ce fardeau. Et même si ce capitaine n'avait connu que des jours sombre à cause de l'obscure ombre de l'Angmar qui n'avait cessé de planer sur l'Arthedain depuis bientôt six siècles, certains n'en furent pas moins joyeux, et heureux, dans cette armée qui chérissait, et qu'il se devait de fuir à présent.



___________________________________________________

 
 A l'aube de l'an 1913 du Troisième Âge, c'est en cette époque troublée que Menethil vit le jour pour la première fois. Sa famille ne faisait pas partie des proches du pouvoir mais elle était assez riche pour cohabiter avec les puissants. Il reçut une bonne éducation, aussi bien dans les arts que dans les sciences, mais il n'était doué que dans les langues , notamment elfiques, et les chamailleries avec les autres enfants. Mais malgré cela, il n'était ni destiné à être érudit, ni un soldat. Il devait devenir un marchand comme son oncle, son grand-père et le père de son grand-père. Seul le sien, de père, n'avait pas embrassé cette carrière, à cause d'une déficience physique : il ne pouvait plus rien faire de sa jambe droite depuis une mauvaise chute de cheval survenue dans sa jeunesse alors qu'il accompagnait son père jusqu'au Gondor.

 Cependant,après quelques années de voyages lui ayant permis de voir le monde des hommes et des elfes, la disparition d'un convoi mené par son oncle, Padlhain, en 1935 couplé avec les nécessités de recrutement toujours plus importantes pour défendre le royaume, lui permirent d'intégrer l'armée. Les premières années ne furent pas facile, car son caractère chamailleur ne s'était pas amélioré avec l'âge. Il réagissait à la moindre provocation des autres, ce qui lui valait des remarques de ses chefs qui commençaient à se faire nombreux au file des années. Et alors qu'au bout de cinq ans, ces autres avec qui ils se battaient voyaient leur statut s'améliorer, lui ne fut remarqué en bien qu’après le double de temps. Mais dès lors, il ne pouvait qu'avancé.

 Il n'eut à attendre que dix années de plus pour se voir octroyer le grade de capitaine, symbolique dans l'Arthedain car il s'agissait du grade permettant de se voir octroyer la défense d'une province du royaume. Donc en 1957, il se vit confier la mission de défendre la frontière le long des Landes d'Etten. Ce ne fut qu'en arrivant sur les lieux qu'il compris pourquoi le Rhudaur avait plié et le Cardolan cassé. A cause d'un vent mordant constant, ces terres ne pouvaient respirer, empêchant la végétation de pousser convenablement. Les rares arbres qui s'étaient battus et qui avaient gagné, n'était guère plus grands que les arbustes qu'il avait pu voir des années auparavant au Gondor. C'était aussi pour Menethil la raison de la force de ces hommes soumis à la volonté de ce roi sans visage et dont l'âme était si puissante qu'elle en devenait tangible et prenait forme humaine. Tout était rude, du climat à l'atmosphère en passant par l'ombre qui se faisait encore plus pesante que dans les villes du dernier des royaumes libres des dunedain du nord.

 Et plus il restait en ces lieux devenus maudits depuis bien trop longtemps, plus il pensait que le destin de l'Eriador était inéluctable. En quatre ans, le fougueux capitaine Menethil, qui fut retord et qui ne plia jamais, ce capitaine qui avait vu des merveilles elfiques et humaines, ce capitaine devint un homme au caractère poli par la rigueur d'un climat, mais aussi des premières escarmouches contre l'ennemi. Et même si ses hommes étaient plus forts, plus grands, et mieux équipés, il y en avait toujours qui tombaient, à chaque affrontement alors que ceux d'en face semblaient se multiplier pour chaque corps au sol. L'insouciance avait disparut, laissant place à la crainte perpétuelle de la défaite et de la disparition. Il ne resta qu'une année de plus, avant d'être rappelé à Fornost Erain, pour s'occuper des nouvelles recrues de la garde. Et sans oublier les années passées, les craintes se dissipaient un peu plus chaque jours, pour laisser place place à la vie paisible, sans pour autant rendre se caractère batailleur qui resterait à tout jamais perdu dans les Landes d'Etten.

 Ce nouveau poste n'avait rien de prestigieux, est était le plus souvent synonyme de fin de carrière. En effet, Menethil se retrouva à donner des ordres à de vieux soldats ayant combattus maintes fois les orques et les hommes des collines. Ils s'agissait de bon combattants, de bon professeurs mais de piètres chefs qui n'avaient pas suent se faire remarqué au bon moment en dirigeant leurs troupes efficacement, à l'inverse de leur nouveau supérieur, même si pour lui aussi, le chemin fut rude. Et même si il pouvait s'agir d'une punition, et que ses subordonnés avaient du mal à lui témoigner le respect qui lui était du, il ne pouvait que se sentir mieux car le froid ici était moins froid, et le soleil plus luisant dans le ciel. Et plus les semaines passaient, plus le respect que sa fonction obligeait lui était donné, car il savait que sa seul chance de se faire respecté était d'instaurer l'ordre dès le début ,aussi bien chez les recrues comme valeurs fondamentale,que chez les instructeurs comme marche à suivre pour ne pas quitter définitivement le service. Ce fut aussi à cette période qu'il rencontra sa femme, qui lui donnerait quelques années plus tard deux enfants qu'il aura chéri jusqu'à la fin.

 Menethil n'y resta pas même deux ans, malgré, ou plutôt grâce aux résultats. De l'entraînement des recrues il passa à la direction de celle-ci, et de gardes plus anciens, dans les quartiers populaires. Sans rien avoir contre les personnes de basse extraction, il ne les portait pas pour autant dans son cœur. Ils méritaient tout simplement d'être là où ils étaient, cela allait de soi, comme les richesse des plus grands, ou les compétences innées de tout un chacun. Il ne fut pas long pour lui de se faire détester par les habitants dont il avait la charge. Ce n'est pas qu'il était méchant ou qu'il aimait faire souffrir ceux qui avaient déjà la vie dure, mais il ne dérogeait jamais aux règles, quelque soit la raison. Qu'un vol soit commis par des crapules ou bien par une mère voulant nourrir ses enfants, la sentence était la même : les raisons ne comptaient pas, seul l'acte avait de l'importance., et lorsqu'il nécessitait un châtiment, il devait être appliqué. Il respectait son propre principe : l'ordre. En cela il ne favorisait personne, mais tel ne fut pas le ressenti de la plèbe, qui se vit être la victime d'un affreux tortionnaire. Sans aller jusqu'au soulèvement populaire, la tension fut palpable pendant de nombreuses années.

 Mais le capitaine de la garde ne se laissait jamais troubler par les invectives populaires, et patrouillait chaque semaine au moins une fois, prétexte qui lui permettait aussi bien de surveiller la population que l'efficacité de ses hommes. Calmer la vindicte populaire et la vindicte publique pour éviter des affrontements. Rares étaient les crimes qu'il surprenait ce qui le confortait dans sa gestion des affaires. L'ordre était établi, qu'importait les râleries de la plèbe, elle était en sécurité. Chaque soir en rentrant chez lui, il avait le sourire au lèvres avec le sentiment du devoir accompli avec justesse. Ces deux heures le soir qu'il passait avec sa famille était son réel moment de repos, car le soir, il lui arrivait de cauchemarder en pensant au passé des hommes, mais bien plus souvent, il s'agissait de leur avenir ici-bas. Cela le troublait, le forçant parfois à se réveiller pour respirer.  Dans ces moments heureusement très ponctuels, il profitait du calme de se demeure et de la cité pour s'installer sur son balcon et boire une eau de vie de celles qu'il appréciait. Le reste de la nuit redevenait alors clame jusqu'au petit matin.

 Et comme ces visions nocturnes, les tensions laissèrent place à la bonne humeur au bout de quelques années d'ordre strict. Et lorsque le capitaine traversait les rues grouillante de travailleurs honnêtes et d'enfant joueurs, il se disait qu'il méritait sa solde autant que les gens ici méritaient la paix. Bien sûr de temps en temps, certains haussaient le ton mais il s'agissait la plupart du temps de buveurs invétérés ou de vieilles femmes aigries. Les rapports qu'il rédigeait pour le commandant de la garde étaient devenus succins, aussi bien à cause de l'absence de style dans la façon d'écrire du capitaine Menethil que de la faible criminalité dans les rues de son quartier. Et lorsque son supérieur daignait venir e, personnes pour observer la véracité de ces rapports, il était content d'observer qu'il ne s'agissait pas d'optimisme ou de figures de style mal placés.

 Cependant si au file des années, les choses s'amélioraient à l'intérieur des murs, elle ne pouvaient qu'aller dans le sens inverse à 'extérieur. Les escarmouches des orques et de leurs alliés se produisaient maintenant bien loin des Landes d'Etten, plus à l'ouest dans les terres d'Arthedain. Et si des rumeurs déjà se faisaient entendre dans le commandement, Menethil voyait bien plus ce changement profond lorsqu'il rentrait chez lui. Les sourires chaleureux de ses proches devenaient de plus en plus ternes et crispés à chaque jour de survie du royaume qui passait. Cette peur dont il croyait être débarrassé depuis son départ de ces terres peu hospitalières à l'est venait jusqu'à lui, s'invitait dans sa demeure et tourmentait sa famille. Les nuits n'avaient plus rien de reposant, et les cauchemars devenaient de plus en plus fréquents, mais surtout de plus en plus violents et réels. Petit à petit, l'idée de quitter lev royaume devint une envie, puis un besoin, devenant même vital dans la tête du soldat, qui ne pensait qu'à protéger ses proches. N'ayant plus de parents ou de cousins car tous avaient repris le commerce au Gondor, rien ne pouvait plus le retenir, à par le service auquel il tenait temps.

 Mais ceux qu'il servait avaient peur eux-même et en 1972, Fornost Erain ferma définitivement ses portes, empêchant ses habitants de sortir, et ne laissant entrer que ce qui était nécessaire  à la vie à l'intérieure. Ce fut le déclencheur du plan de fuite. Le capitaine de la garde Menethil se mit a consulter les archives pour trouver un moyen discret, quand sa famille se fournissait en matériel nécessaire à l'exécution du plan. Mais sa femme, qui était bien plus empathique que son mari, avait proposé à d'autres familles de ses amis de les rejoindre. De son côté Menethil pris connaissance de l'existence d'un passage dans la montagne et grâce à son ancien statut de capitaine recruteur,  il obtint la clef grâce à l'aide d'une de ses anciennes recrues, pensant que ce serait utile au capitaine et nom au chef de famille. En un mois tout était fin prêt, et le pan devait être lancé l'avant dernier jour de l'année.


___________________________________________________


 Lors de la traverséer de l'Arthedain, aucune mauvaise surprise n'avait retardé le groupe, qui ne connut aucun moment de sérénité depuis le départ de la capitale. Il fut décidé de passer par le nord des collines d'Evendim pour ne pas avoir à travers le Baranduin. En vérité, cela tenait à cœur à Menethil car il voulait pouvoir observer de loin les restes de la cité d'Annùminas, qui même si elle avait été abandonnée petit à petit au fil des siècles, et laissée dans un état de décrépitude de plus en plus avancé avec le temps qui s'écoulait, restait le magnifique centre du Royaume d'Arnor. Ce fut le seul moment de paix intérieur que connu le soldat, oubliant son passé personnel et pensant à la grandeur d'antan de son peuple, révolue à tout jamais. L'absence d'attaque d'orques ou d'angmarim n'était pas bon signe pour lui, mais cela ne pouvait que l'arranger, jusqu'au franchissement du Lhùn.

 Le fleuve était le dernier, mais aussi le plus sérieux des obstacles à franchir pour enfin être en sécurité.Et ne connaissant pas la région, Menethil ne pouvait savoir quel passage était le plus facile. Ne pouvant trouver de gué, malgré des heures à suivre le cour d'eau, il décida de retourner en amont vers une partie plus mince. Là, il sortit une corde du sac qui était maintenant vide. N'ayant pas d'arc, ni de flèche, il ne pouvait tirer de l'autre côté pour permettre d'avoir de quoi se tenir pendant la traversée, mais il savait que le projectile serait trop fragile pour cela. Au lieu de ça, il attacha à cette corde des pierres de cent livres sinon plus a intervalle régulier. La première, au bout de la corde, fut posée dans l'eau, collée à la rive. Entrant dans le liquide glacée, Menethil qui se tenait à la corde essaya de repérer l'endroit où serait mise la deuxième, en essayant de dégager la zone pour la rendre stable. Cela lui demandait un effort considérable, car ses muscles devaient lutter à la fois contre le courant et le froid vif qu'il transportait, mais aussi contre la roche au fond.

 Pour poser la pierre, il devait enrouler la corde autour de sa jambe, pour éviter d'être emporter. Mais très vite, il se rendit compte de la profondeur du fleuve et pensant que la corde devait rester à la surface ou tout du moins à moins d'un mètre de celle-ci, il demanda à se qu'on découpe la corde pour permettre d'attacher les pierres avec ces bouts, eux-mêmes attachés à la corde de façon à ce qu'elle soient à la surface. Cela devait être fait pour parcourir une soixantaine de mètres au moins, distance diminué par la saison actuelle. Mais au deuxième jour de la réalisation de ce plan difficile et risqué, alors que déjà plus de quarante mètres avaient été mis en place, la corde manqua. La décision fut pris de traverser quand-même, le temps manquant, et le danger grandissant à force de rester au même endroit. Mais cela impliquait de se lancer dans le courant en espérant rejoindre le rivage le plus vite possible, sans dériver.
 Les enfant et ceux qui ne savaient pas nager étaient accompagnés des hommes les plus forts, le reste du groupe passa aussi deux par deux pour faciliter la traversée. Menethil y alla en dernier avec la plus jeune, la réconfortant avant, et la serrant fermement pendant. Il n'avait pas envie de perdre encore quelqu'un.

 Tout le monde était frigorifié, éreinté, mais de l'autre côté. Enfin, le Lindon était atteint, et le chemin à parcourir n'était plus source de crainte car les guerriers elfes veilleraient. Deux semaines furent nécessaire pour atteindre Forlond, avec un arrêt bref mais nécessaire à Mithlond pour trouver vivres et vêtements. Menethil ne voulait pas s'y éterniser pour ne pas avoir à discuter avec un quelconque représentant du royaume, mais il savait qu'il allait y retourner très vite, car si les autres n'était là que pour refaire leur vie dans le Forlindon, en créant une colonie, ou peut-être en s'établissant au port, lui ne venait que pour apprendre, et comprendre car plus personne ne le retenait nul part, hormis peut-être au Gondor.

 Ainsi une fois arriver à Forlond, il se sépara des autres, avec pour récompense des remerciements sincères et nombreux, et reprit la route vers les Havres Gris. Il voulait donc apprendre, que ce soit le combat, le tir à l'arc, ou les rudiments de la guérison, et comprendre les raisons de ce qui se passait actuellement en Eriador, mais aussi de l'autre côté des Monts Brumeux.



(Toujours pas fini.)


A votre propos

Pseudonyme : Menethil (incroyable, non ?)
Avez-vous lu les règles? Non.
Prénom : Gabriel
Âge : 19 años
Commentaire : Sympa la déco. Sinon, faut vraiment choisir un acteur ? J'ai pas encore tout compris, v'voyez ?

Lun 17 Sep - 16:39
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Gwaihir
▌FT. : Roi des Aigles et des Cieux
▌INSCRIT LE : 20/10/2016
▌VOTRE AGE : 29
▌GROUPE : Thoron (Grand Aigle)

Carnet personnel
PO: 10.000 PO
Localisation: Monts Brumeux
Troupes armées:
Roi du Ciel
Gwaihir
Hey copain !

Ton histoire se lit comme on regarde un film, je sens que je vais être fan de ton personnage.


Très hâte de l'avoir au complet !


Bonne continuation mon ami !



Mar 18 Sep - 1:00
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Xerxès
▌FT. : Rodrigo Santoro
▌INSCRIT LE : 10/03/2016
▌VOTRE AGE : 34
▌GROUPE : Mauvais Hommes

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PO: 13.710
Localisation: Amrûn
Troupes armées:
Sultan & Dieu-Roi du Harad
Xerxès
Officiellement rebienvenue chez nous Ouaah

Menethil a écrit:
Sinon, faut vraiment choisir un acteur ? J'ai pas encore tout compris, v'voyez ?

mdr je te l'ai pourtant déjà expliqué ^^' Pour les personnages inventés qui ne sont pas dans nos Prédéfinis, tu n'es pas obligé d'avoir un nom d'acteur pour représenter ton avatar. Tu peux très bien te contenter de l'avatar artistique que tu as là en ce moment et je le recenserai simplement dans le bottin en disant que cet artwork est pris pour le personnage de Menethil. Je suis du genre à encourager tout de même les membres à choisir un nom d'acteur pour nous aider à mieux nous les représenter mais dans ton cas, ce n'est pas obligatoire Wink

Mar 18 Sep - 9:26
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Menethil
▌FT. : Seigneur
▌INSCRIT LE : 12/05/2016
▌VOTRE AGE : 25
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Menethil
MAJ

OK, je vais voir si je trouve un acteur qui me convient, sinon je ferai sans Wink (il n'y a toujours pas de smiley clin d’œil ?)
Jeu 20 Sep - 18:05
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Xerxès
▌FT. : Rodrigo Santoro
▌INSCRIT LE : 10/03/2016
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Xerxès
Au pire, regarde régulièrement le bottin des avatars. J'en poste de nouveaux tous les jours. Peut-être tu trouveras une fois ton bonheur Wink
Ven 21 Sep - 11:54
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Gwaihir
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Roi du Ciel
Gwaihir
Cette présentation a dépassé le délais permis pour la rédaction (3 semaines).
Menethil, si tu veux jouer, il faut que tu m'avises, sinon je vais archiver cette présentation.


Merci !
Sam 13 Oct - 7:28
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